Dans la multitude et la variété des timbres de l’orgue, Véra Nikitine a trouvé l’instrument idéal pour exprimer sa passion. Issue d’une famille de musiciens, elle est touchée dès l’enfance par la noble voix du piano, puis enthousiasmée par la force de l’orchestre. C’est l’orgue, découvert à l’âge de douze ans, qui lui permet de restituer ces sensations sonores et d’en susciter de nouvelles, infiniment, au fil des rencontres entraînées par son activité de concertiste.
Lauréate de nombreux concours internationaux (notamment Grand Prix André Monsaingeon-Bachgesellschaft 2006, Prix du Meilleur espoir du Concours International de la Ville de Paris 1999, Prix Spécial du Concours International de Ljubljana-Slovénie…), elle est régulièrement invitée à se produire lors des grands festivals européens.
Soucieuse d’accorder les oeuvres qu’elle joue au caractère de chaque instrument joué, elle puise avec bonheur, à travers toutes les époques, dans le vaste répertoire organistique, qu’elle élargit encore grâce à la transcription.
Les facultés rhétoriques de son instrument appelant une réponse, Véra Nikitine a cherché et trouvé une partenaire idéale pour la musique de chambre en sa propre soeur, la pianiste Katherine Nikitine. C’est pour ce duo piano et orgue (et parfois orgue à 4 mains 4 pieds!) que V. Nikitine transcrit la musique symphonique chère à leurs coeurs: Tchaïkovsky, Rachmaninoff, Prokofiev…
En juin 2009, elles ont créé une oeuvre originale pour cette formation, le Colloque n°7 pour piano et orgue de Jean Guillou, durant le festival de Saint-Eustache à Paris.
V. Nikitine se produit également régulièrement avec orchestre (concertos de Bach, Poulenc…) ainsi qu’avec choeur et en différentes formations de musique de chambre.
En 2009/2010, étudiante en classe d’écriture au Conservatoire Supérieur de Paris, elle a bénéficié d’une bourse attribuée par le Fonds de Tarrazi.
Pendant la saison 2010/2011, V. Nikitine est appelée à jouer en récital et en musique d’ensemble,
Notamment en Allemagne (Cathédrale de Passau, juin 2010), France (American Church, Paris, juillet 2010), Belgique (Cathédrale de Tournai, août 2010), Italie (Rome, septembre 2011), et bien sûr à Paris, en l’église Saint-Vincent-de-Paul de la Congrégation des Lazaristes, où elle est titulaire d’un bel instrument Cavaillé-Coll.